Je rejoindrai M. le rapporteur général. Au fond, la réforme de l'ISF a permis de transformer un impôt qui pesait sur le développement de notre économie et sur l'emploi en un impôt concentré sur l'immobilier. On peut en discuter, mais investir dans l'immobilier nous semble moins créateur d'emploi qu'investir dans l'entreprise.
Quand les entreprises sont au bord du gouffre, elles recherchent de la trésorerie. Or, derrière ces entreprises, il y a des salariés, des gens qui, comme vous et moi, reçoivent un salaire et ont besoin d'avoir un emploi pour vivre. La meilleure démarche, si l'on veut aider ces entreprises, n'est certainement pas de les priver d'investissement.
Le débat sur la fiscalité et sur la solidarité aura nécessairement lieu. Cela semble logique, dans la situation actuelle. Mais je ne pense pas qu'il faille le concentrer sur l'ISF, même si cet impôt possède une portée symbolique. Je rappelle qu'il n'a pas été supprimé, mais transformé : il s'agit désormais d'un impôt sur la fortune immobilière. Essayons de concentrer nos efforts pour que les entreprises qui emploient des salariés puissent redémarrer, ce qui permettra de soutenir l'emploi dans notre pays.