La remarque de M. Dupont-Aignan est pertinente pour une raison très simple, qui devrait d'ailleurs vous plaire, chers collègues de La République en marche, puisque votre questionnement porte sur l'avenir de la capitalisation des entreprises françaises. Ne croyez pas que, le 11 mai, à la fin du confinement, tout reprendra d'un coup comme avant. Nous savons bien que les entreprises rencontreront des difficultés de liquidités et de capitalisation majeures. Un des dangers, que vous avez d'ailleurs envisagé puisque M. Le Maire en a parlé ce matin, est la fragilisation des entreprises françaises, qui risqueront d'être rachetées par des capitaux étrangers. Le Gouvernement sera probablement amené à intervenir pour l'éviter. Rétablir l'ISF serait une mesure de justice, compte tenu de la situation. Quant à exonérer d'ISF les fortunes introduites en capitalisation des entreprises françaises, c'est à mon sens une proposition qui répondrait aux priorités exprimées par l'ensemble de notre hémicycle.