Par le présent amendement, nous proposons d'instaurer un budget de 2,5 milliards d'euros, afin de verser des primes à ceux – et surtout celles – qui sont en première ligne dans le monde hospitalier, et dans tous les secteurs indispensables qui font vivre aujourd'hui l'économie – les caissières, les livreurs, les éboueurs, les aides à domicile et bien d'autres.
J'en profite pour faire remarquer que les personnels les plus utiles, durant cette période particulière comme en règle générale sont le plus souvent les moins bien rémunérés – on ferait bien de s'interroger sur l'utilité et la hiérarchie des métiers, et sur l'échelle actuelle des revenus. Comparez la feuille de paye d'une caissière à celle d'un trader : vous constaterez qu'ils n'ont pas les mêmes possibilités pour vivre de manière digne et libre. Cet écart est injustifiable si l'on se fonde sur l'utilité sociale. Il en va de même pour le livreur d''Amazon : en comparant sa feuille de paie à celle d'un publicitaire de la même société, vous constaterez que la rémunération est inversement proportionnelle à l'utilité concrète du métier et à sa pénibilité.
Nous voulons changer cela immédiatement et proposons de financer les 2,5 milliards d'euros par la suppression du PFU – prélèvement forfaitaire unique.