Même avis. À la suite du rapporteur général, je veux rappeler que ces trois dernières années ont vu la création d'emplois industriels et la diminution du chômage social ; la France est devenue le premier pays pour les investissements directs étrangers pour les projets de recherche et développement, ainsi que pour les projets industriels – en 2018, elle en a accueilli plus de 300, soit le double de l'Allemagne. Voilà la réalité.
Vous demandez une politique de la demande. Or l'impôt sur le revenu des personnes physiques a été abaissé de 5 milliards d'euros, au profit notamment des classes moyennes ; c'était un enjeu important. Il ne faut pas oublier non plus la suppression de la taxe d'habitation, soit 3 milliards d'euros, puis 8 milliards d'euros cette année ; cette mesure, déjà inscrite dans le projet de loi de finances pour 2020, permettra d'appuyer la relance.
Je ne vous entends pas non plus parler de toutes les autres mesures que nous avons prises, comme le plan de lutte contre la pauvreté ou la hausse de certains minima sociaux. C'est dommage. Votre présentation ne rend pas compte des mesures prises, qui visent à améliorer le fonctionnement de l'économie française, à créer de l'emploi et à instaurer et renforcer des filets de sécurité pour les plus fragiles.