S'agissant du zonage, qui fait l'objet de cet amendement et d'autres qui seront examinés ultérieurement, relatifs notamment aux BER, les bassins d'emploi à redynamiser, je donnerai toujours un avis défavorable, non que le principe d'aider certains territoires soit mauvais, mais parce que je tiens à respecter les séquences de la crise. Notre réponse arrose l'ensemble du territoire, avec notamment des aides à la trésorerie – je ne détaillerai pas toutes les mesures en vigueur. Il est important que nous ayons ce bon comportement sur tout le territoire national, avec des mesures qui s'appliquent à tout le monde, y compris dans les outre-mer. Le temps de la territorialisation de l'aide et de l'appui au développement économique doit venir avec la relance.
Je ne dis pas cela pour botter en touche : je pense que ce séquençage est plus sain, parce que les collectivités et l'ensemble des acteurs locaux connaissent mieux les bonnes entreprises et industries à relever et à rebooster au moment où l'horizon s'éclaircit. Actuellement, tout le monde a besoin de trésorerie et a besoin d'être aidé, quoique de manière différenciée en termes d'intensité, de montants ou de ciblage des typologies d'entreprise. Tout le territoire a besoin d'être aidé, puisque le confinement est national, quelle que soit la puissance du virus dans chaque région. Je tiens à ce que l'urgence soit nationale et la relance, territorialisée. Avis défavorable.