J'ajouterai un argument aux démonstrations de mes collègues. L'annulation est essentielle pour toutes ces petites entreprises parce que leur situation est également examinée par les banques. Or celles-ci ne font pas la même analyse selon qu'il s'agit d'un report des cotisations, qui suppose un chiffre d'affaires permettant ce paiement, ou d'une annulation. La mesure simple qu'on vous demande va de soi. Comme l'ont dit M. de Courson et Mme Le Pen, ce délai supplémentaire prolonge l'angoisse terrible de ces millions de chefs d'entreprise. Pourquoi attendre puisque vous aurez de toute façon l'obligation juridique de procéder à une annulation ? Vous voulez laisser passer un mois, plonger les gens dans l'angoisse et la difficulté, alors que la nécessité de cette mesure est évidente. Puisque le bon sens est partagé sur tous les bancs de l'Assemblée, je ne comprends pas pourquoi vous attendez.