Lorsqu'une banque doit choisir d'accorder ou non un crédit au titre du PGE, le fait que la garantie de l'État atteigne 90 %, 95 % ou 100 % ne constitue pas le coeur du problème : ce ne sont pas les 10 % de risque de pertes finales qui emportent la décision. Le risque le plus important pour l'établissement bancaire réside plutôt, à mon sens, dans le délai de carence de quelques mois avant que la garantie puisse être actionnée.
Au-delà, il ne me semble pas pertinent de comparer le dispositif à celui qui s'applique en l'Allemagne, les taux étant très différents, comme l'a souligné Bruno Le Maire. Une garantie de l'État de 90 %, qui implique que les banques continuent à assumer un risque, me paraît la bonne façon de faire. Avis défavorable.