Monsieur le ministre, je voulais vous interroger d'abord sur l'Iran, la Libye et le Liban, puis sur le Cameroun ; faute de temps, je me concentrerai sur ce dernier pays. Mon collègue Rodrigue Kokouendo et moi-même nous y sommes rendus récemment pour ce qu'il est convenu d'appeler une mission flash. Vous-même y avez effectué une visite en novembre dernier, devant l'urgence de la situation dans les zones anglophones. Vous aviez alors rencontré le président Biya, qui avait renoncé à se rendre au sommet Afrique-Russie pour vous recevoir – le fait nous a été rappelé plusieurs fois.