Monsieur le ministre, je voudrais vous interroger sur la situation en Libye, car la situation au Sahel et en Tunisie dépend bien évidemment de la stabilisation de ce pays. Je vous ai d'ailleurs écrit à ce sujet. J'aimerais savoir si la position de la France va évoluer, notamment vis-à-vis du maréchal Haftar, lequel a, quoi qu'on en pense, conquis une partie importante de la Libye. L'envoi d'armes par la Turquie contribue à déstabiliser la région.
Je finirai par une remarque. Lors d'un voyage privé, j'ai eu l'occasion, encore récemment, de rencontrer des membres du corps diplomatique français à l'étranger. Tout en ayant bien sûr le sens du service public, ils sont inquiets des réductions d'effectifs. On peut comprendre les mesures de rigueur, mais, me disaient-ils, tandis que nous diminuons nos effectifs dans cette grande ville étrangère – je vous donnerai plus de précisions en privé –, la Chine, l'Allemagne, l'Angleterre et les États-Unis renforcent ceux de leurs consulats et de leurs ambassades. Est-ce comme cela que nous ferons face à la mondialisation ?