Monsieur le ministre, l'action de vos services et particulièrement du centre de crise est une éclatante démonstration de l'utilité d'un service public. Vous avez d'abord dit qu'il fallait réorienter l'aide publique au développement, puis qu'il convenait de la renforcer. Entre réorienter et renforcer, ma préférence, surtout lorsqu'il est question de sujets sanitaires, va au renforcement…
Par ailleurs, que comptez-vous faire s'agissant des sanctions internationales contre Cuba ? Alors que le pays a fait montre de solidarité en envoyant des médecins à plusieurs pays, à cause du blocus, il n'aura pas les moyens de se protéger contre le virus lorsqu'il sera à son tour touché.
Dans la mesure où Donald Trump souhaite supprimer l'OMS, ou tout au moins cesser de la financer, le GIEC santé ne risque-t-il pas de servir de substitut commode ?
Où en est la recherche internationale sur le vaccin ? La question de son coût et, partant, de son accessibilité pour les pays les plus démunis a-t-elle été abordée ?
Enfin, il me semble que le moment est venu de libérer Georges Ibrahim Abdallah, qui a purgé sa peine de prison.