Nous sommes tous et toutes très attachés à ce que des évolutions profondes battent en brèche des stéréotypes vieux de deux mille ans. J'abonde toutefois dans le sens de la rapporteure générale : il faut procéder avec ordre, en attendant l'avis de la délégation.
Votre amendement va en effet, chère collègue, très loin : le simple fait qu'une femme fasse la cuisine dans une scène d'un film pourrait poser problème. Il faut examiner chaque situation dans son contexte artistique, au prétexte duquel l'on peut – je sais mes propos sensibles – faire n'importe quoi.
On ne peut donc censurer chaque scène d'un film en fonction de qui y fait quoi. Même si des études qualitatives permettant de mesurer l'image et la place de la femme et d'améliorer les comportements doivent pouvoir être conduites, remonter ces sujets à ce niveau dans la loi me gêne, car l'on porterait ainsi atteinte à la liberté de création.