Cet amendement participe de la stratégie bas-carbone en ce qu'il tend à inscrire dans la loi du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication que les services de médias audiovisuels à la demande (SMAD) proposent par défaut un visionnage des vidéos disponibles dans une qualité combinant un confort suffisant pour l'utilisateur et la consommation de données la plus faible possible. En 2018, le visionnage de vidéos en ligne a généré 1 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre. À titre d'exemple, dix minutes de visionnage en streaming d'une vidéo haute définition sur un smartphone équivalent à la consommation pendant cinq minutes d'un four électrique de 2 000 watts. Après Netflix, vont arriver Disney, Amazon et d'autres plateformes qui vont encore multiplier ce type de consommation. Dans quelques années, on mesurera l'intérêt visionnaire de cet amendement.