Il est dommage que la proportion de programmes accessibles aux personnes sourdes ou malentendantes, aveugles ou malvoyantes soit fixée par décret et non dans la loi. Nous proposons de fixer un objectif de 100 % avant l'année 2025. J'ai noté, madame la rapporteure générale, que la commission avait adopté un amendement à l'article 37, mais seules les annonces d'urgence sont concernées. Nous parlons de tous les programmes : pourquoi 14 % de la population française ne pourraient-ils pas y accéder ? Vous avez ajouté que les moyens pour atteindre cet objectif étaient insuffisants. On en revient toujours à la question des crédits : n'est-ce pas contradictoire avec le fait que le Gouvernement a fait du handicap une des priorités du quinquennat ?