L'amendement vise à remplacer la notion de « sexualité » par celle de « vie sexuelle et affective ». La sensibilisation à la sexualité s'est concentrée sur la prévention des maladies ou des infections sexuellement transmissibles et sur la santé reproductive. Un accompagnement à la vie affective et sexuelle serait plus inclusif, en englobant toutes les dimensions, comme les violences au sein des couples, la notion de consentement, la déconstruction de la culture du viol, l'égalité femme-homme ou la diversité des orientations sexuelles. Une telle notion permettrait de recouvrir un champ plus large des obligations définies à l'article 3-1 de la loi de 1986.
Par ailleurs, ne faudrait-il pas parler de « sexualités » et non de « sexualité », ce qui montre le déficit de représentation des minorités sexuelles dans le paysage audiovisuel public ?