Le fonds de solidarité n'est effectivement pas adapté aux entreprises récemment créées ou dont le chiffre d'affaires est faible. En outre, le formulaire pose problème aux professions libérales et aux indépendants – moniteurs de ski, orthophonistes, etc. – dont les revenus ne sont pas fonction d'un chiffre d'affaires. Il faudrait un formulaire plus simple, applicable à toutes les professions.
Concernant les dividendes, nous sommes tous d'accord : la solidarité nationale, privée et publique, doit être la réponse à la crise. Mais il ne faut pas pénaliser la reprise : or une partie des dividendes réalisés dans les stations de ski ou les stations thermales est versée à des sociétés d'économie mixte qui les réinvestissent. Il faudrait faire la part des choses et ne pas compromettre les plans d'investissement prévus. Ce point a été évoqué lors du comité de filière tourisme.
Pour ce qui est des variations de taux d'intérêt et d'assurance appliquées par les banques sur les reports d'échéance, avons-nous une réponse claire de la FBF, que nous pourrions transmettre à toutes les entreprises sollicitant des prêts de trésorerie et des reports d'échéance ?