Le directeur général de la MAIF a lui-même reconnu que le secteur de l'assurance n'avait pas pris la mesure de la crise et du niveau de l'attente sociale non plus que du fait que, pour beaucoup de Français, assurance ne rimait pas avec solidarité. Les mesures annoncées montrent que le secteur a décidé de répondre à la forte pression sociale et politique qui s'exerce sur lui, mais quel sera le mode opératoire, concrètement, pour les entreprises ? Y aura-t-il une négociation de chacune avec son assureur ? Dans ce cas, quelles consignes donnerez-vous ? Sélectionnerez-vous les entreprises en fonction de leur santé avant la crise, ou bien encore du secteur d'activité dans lequel elles opèrent ?
Nous le constatons dans nos circonscriptions : les assurances et les banques sont mises en cause par un certain nombre d'entreprises et d'acteurs publics. Les PME ayant un chiffre d'affaires supérieur à un million d'euros ne bénéficient pas du fonds de solidarité : comment pourront-elles prétendre à votre contribution à ce fonds ? Vos propositions doivent tenir compte des mécanismes que nous mettons en place.