La crise sanitaire et économique est suffisamment grave pour que ne vienne s'y ajouter un risque systémique pour notre système assurantiel. On ne peut toutefois sous-estimer les difficultés des entreprises contraintes par une fermeture administrative. Les restaurateurs, en particulier, auront subi au minimum une période de fermeture de trois mois sans recettes et ne pourront reprendre leur activité que très progressivement.
La prise en charge d'une partie des pertes d'exploitation pour les commerces qui ne pourront rouvrir après le 11 mai serait une bonne parade : les compagnies d'assurances seraient ainsi dans leur rôle de protection de leurs clients les plus en difficulté et l'on contiendrait néanmoins le risque systémique. Allez-vous pousser ce type d'initiatives auprès des adhérents de votre fédération ? Pouvez-vous vous y engager aujourd'hui, devant la représentation nationale ?