Monsieur le rapporteur général, il est proposé non pas de supprimer la mesure, mais de la décaler d'un an, ce qui n'est pas révolutionnaire. Surtout, derrière la crise sanitaire, une énorme crise sociale se dessine. Sans jeter l'opprobre sur les 20 % de ménages les plus aisés qui paient la taxe d'habitation et qui ne seraient pas exonérés, il faut concevoir que leur situation n'a rien à voir avec celle des Français privés d'emploi, mis au chômage partiel, et qui subissent de plein fouet les conséquences sociales de l'épidémie. La solidarité est l'effort consenti par tous, en proportion de ses capacités. Je suis donc étonné que les réflexions ne s'orientent pas vers davantage de solidarité.