Pour l'instant, l'éventuel traçage envisagé ne pourrait se faire que sur la base du volontariat. Mais celui-ci n'est pas sans présenter plusieurs biais. Premièrement, on peut se demander si le dispositif sera réellement utile dès lors qu'une partie seulement de nos concitoyens se portent volontaires. Cela pose également un problème d'inégalité entre les citoyens, selon qu'ils y aient accès ou pas. Sans oublier enfin un possible effet de stigmatisation : ceux qui refuseraient de donner leur consentement pourraient se voir considérés comme de mauvais citoyens et accusés de ne pas participer à l'effort national.