Il est essentiel que la solidarité nationale s'exerce pleinement avec les territoires d'outre-mer : tout doit être fait pour y contenir la propagation de l'épidémie et apporter des réponses concrètes à la crise économique, sociale et sanitaire. Dans le même temps, la coopération régionale doit jouer son rôle : des outils et des initiatives existent déjà, comme en faveur de l'île de La Réunion, au sein de la Commission de l'océan Indien. Aux Antilles, nous pourrions ainsi renforcer notre coopération sanitaire avec Cuba, Haïti, Sainte-Lucie ou la Dominique. Les champs d'action sont nombreux : organisation des évacuations sanitaires d'urgence, approvisionnement en équipements médicaux et en tests, installation de dispositifs de veille sanitaire, échanges d'étudiants en médecine et de personnels de santé.
Le décret du 31 mars élargit les conditions de coopération pour les territoires d'outre-mer de l'Atlantique ; il ouvre ainsi la voie à l'intervention de professionnels de santé de Cuba. Qu'en est-il de l'arrivée attendue de ces médecins ? Comment le Gouvernement entend-il agir en faveur d'une véritable solidarité sanitaire entre notre outre-mer et leurs voisins ?