J'associe à ma question mes collègues Max Mathiasin et Justine Benin.
L'épidémie de dengue à La Réunion et le contexte saisonnier font craindre l'apparition d'une épidémie du même type aux Antilles, en Guyane ou à Mayotte, et imposent une action préventive forte, qui rassurerait nos compatriotes ultramarins. C'est en tout cas une demande appuyée des acteurs locaux.
De même, les collectivités territoriales ont besoin de disposer de marges de manoeuvre afin d'accomplir les missions relayées par les préfectures en matière d'accueil et de prise en charge des personnes sans abri. Les communes ultramarines savent assurer cette mission durant des périodes très réduites, de vingt-quatre ou quarante-huit heures, en cas d'alerte cyclonique, par exemple, mais n'ont pas les moyens humains, voire matériels, de l'assurer durant plusieurs semaines.
Est-il envisagé, avec le concours du ministère du travail, d'abonder une enveloppe exceptionnelle et temporaire visant à permettre aux collectivités territoriales ultramarines de recruter un personnel dédié à la lutte anti-vectorielle et à la mise à l'abri des plus fragiles, dans le cadre du parcours emploi compétences, ou par tout autre moyen ?