S'agissant des décès dans les EHPAD, la remontée des informations a en effet été tardive. Le système habituellement utilisé, notamment en période de grippe, qui permet de rapporter aux ARS ce que l'on appelle les cas groupés d'insuffisance respiratoire, qui ont pu être en lien avec le Covid-19 cette année, n'a pas fait la preuve de son efficacité assez tôt. Il faut reconnaître que dans un premier temps, nous n'avons pas disposé de suffisamment d'informations documentées pour pouvoir prendre des mesures de gestion telles que les tests sur les personnels et les résidents.
Le système a été revu dans la deuxième quinzaine de mars. Il est aujourd'hui fonctionnel pour faire remonter les décès, mais doit être amélioré de façon à mieux les décrire. En revanche, il permet d'alerter dès le premier cas identifié, donc d'adopter des mesures de gestion à même de prendre en charge l'ensemble des résidents.
Nous sommes désormais en mesure de consolider les chiffres d'évolution de l'épidémie, en prenant en compte à la fois les décès survenus à l'hôpital et ceux survenus en EHPAD.
Il est certain que le système a un temps souffert de failles en termes d'exhaustivité, mais celles-ci sont a priori comblées et nous permettent de poursuivre les efforts en matière de gestion comme de mise en place des tests.