J'ai plaidé pour la très large utilisation des tests diagnostiques en cas de symptômes. On peut même imaginer, mais celle-ci est à construire, une utilisation plus systématique pour certaines catégories de population ou de personnel. La pensée n'est pas encore élaborée sur ce point, mais on peut envisager le recours à des tests en l'absence de symptômes. Autant il ne faut pas tester la France entière, autant il ne faut pas en rester au dogme du symptôme.
Pour ce qui est de l'outre-mer, l'épidémie y étant au stade 2 dans la plupart des départements, oui, c'est le moment d'utiliser particulièrement les tests. Il faut se donner les moyens de le faire. Notre avis sur l'outre-mer de la semaine dernière comporte une série de propositions à ce sujet.
Enfin, ayant été interpellé par un député de la France insoumise sur la question des écoles, je n'ai aucun problème à préciser mes propos. Dès lors qu'une décision d'ouverture prudente des écoles est prise, il faut travailler à ses modalités et imaginer des prérequis fondamentaux. D'où ma réserve de tout à l'heure, car on n'y a pas encore réfléchi. Faut-il faire un peu d'expérimental ? Alterner les classes par jours pairs et impairs ? Jusqu'à quel point utiliser les tests dans les classes ? Notre pensée n'est pas encore aboutie mais nous sommes en plein travail ; il nous reste quinze jours pour apporter des réponses claires avant le 11 mai.