J'interviens au nom de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire, et j'associe particulièrement à ma question Élisabeth Toutut-Picard.
Les liens entre la santé humaine et l'environnement dans lequel nous évoluons sont connus depuis longtemps : tout est interconnecté. On sait que le Covid est d'origine animale, et des études nombreuses montrent que la destruction des forêts, des écosystèmes et de la biodiversité favorisent l'essor des zoonoses. Personnellement, je pense que le facteur environnemental au sens large – les atteintes à la biodiversité mais aussi la pollution de l'air ou l'exposition aux substances chimiques et aux rayonnements – a jusqu'à présent été sous-estimé dans l'appréciation du risque pandémique et, plus généralement, dans notre politique de santé publique. Comment organiser la recherche pour approfondir notre connaissance des relations entre propagation des épidémies et paramètres environnementaux ?
Si l'épidémie et le confinement devaient perdurer jusqu'à d'éventuels épisodes caniculaires durant l'été, quelles mesures faudrait-il prendre vis-à-vis des populations vulnérables pour éviter la saturation des hôpitaux ?