Je m'oppose aussi à cet amendement. Les sous-préfectures ont été vidées de leur substance et les services en charge d'instruire des dossiers de régularisation ont été centralisés dans les préfectures de département, voire dans les préfectures de région.
Cette centralisation provoque d'ailleurs des scènes complètement indignes : il y a des queues tous les matins devant les préfectures où des personnes, notamment des demandeurs d'asile, essaient de faire valoir leurs droits.
Une telle mesure conduirait à fragiliser la santé des demandeurs d'asile et de tous ceux qui fréquentent les préfectures, comme celle des agents qui y travaillent. Elle serait parfaitement inopérante.