Il est dommage qu'il ait fallu une mobilisation transpartisane pour convaincre le Gouvernement que la plage ou la grève peuvent être considérées, dans les circonstances actuelles, moins dangereuses que les rayons des supermarchés… Il semble que la situation progresse sur ce point et que les maires vont pouvoir solliciter les préfets pour permettre à nos concitoyens de recouvrer cette liberté de circuler. C'est bien. Mais il est clair que la mer est aussi l'occasion d'autres pratiques, elles aussi parfaitement compatibles avec le risque sanitaire : je pense au surf. J'adore ça, chez moi on peut en faire aussi – il n'y a pas qu'à Biarritz. Et puis je pense également à la pêche au bord de mer, le surfcasting, au bord d'une digue ou encore à la pêche en bateau. Il y a urgence à réconcilier préoccupations sanitaires et ardente obligation de retrouver des espaces de liberté, de loisirs, et même d'activités économiques, comme le rappelle l' amendement de notre collègue. J'y souscris donc.