L'argument de Mme la rapporteure et de M. le ministre selon lequel le recours systématique au juge des libertés et de la détention entraînerait une multiplication des dossiers ne me semble pas recevable. Si certains estiment qu'il est nécessaire de rendre automatique l'examen par un juge de dossiers relatifs à la privation de liberté, ce n'est sûrement pas une question quantitative, statistique, mais une question de principe : la liberté est un droit fondamental de la personne.