Puisque M. Bourlanges ne retire pas cet amendement, je maintiens l'avis défavorable du Gouvernement. Je vous assure, monsieur le député, que je ne suis pas du genre à me laisser lier les mains, et que nous examinerons toutes les autres modalités possibles : c'est une absolue nécessité. Je vous montrerai en commission des finances, ou même en rendez-vous particulier si vous y tenez, que non seulement nous étudierons toutes les possibilités, mais aussi que le prélèvement à la source est plus simple que ne l'a dit M. Woerth et qu'il n'apparaît dans vos interventions.
J'ai bien compris vos interrogations ; à moi désormais de vous faire la preuve de ce que j'avance, car nous continuerons à travailler ensemble en commission des finances sur ce sujet. Je voudrais néanmoins vous dire que si l'on attend que la représentation nationale soit unanime pour réformer, on ne risque pas d'avancer, alors que les réformes sont urgentes dans notre pays.