Il serait très regrettable de supprimer un article qui introduit dans le texte une tonalité sociale essentielle en cette période de crise et aiderait les nombreuses familles modestes dont la situation financière est considérablement compliquée par le chômage partiel, voire un futur licenciement, ou par l'inactivité. Si je peux comprendre l'argument du cavalier législatif, il n'en va pas de même de celui selon lequel la mesure créerait d'importants effets d'aubaine : même si je ne le dis pas sur le même ton que mon collègue Corbière, je trouve très choquant que l'on redoute ces effets à propos de personnes fragiles, en grande difficulté financière, alors qu'on les laisse passer quand ils bénéficient à d'autres.