Cet article est l'occasion de rappeler toute l'attention que nous devons porter dans cette crise à nos outre-mer parce qu'il y a la crainte, que je souhaite exprimer ici, que nous ne consacrions pas assez de moyens à ces territoires et que nous profitions des nouveaux vecteurs juridiques facilitant un réflexe de protection de la part de la métropole en y empêchant la circulation des ultramarins plutôt que de se donner les moyens de protéger leurs frontières et d'y restreindre l'arrivée du virus. Cette crainte a été alimentée par les doutes qui subsistent au fur et à mesure de l'examen des mesures prises dans ce projet de loi en matière de circulation et de mise en quarantaine. Je souligne que le groupe Les Républicains tient absolument à ce que nos compatriotes ultramarins, bien que résidant à des milliers de kilomètres de Paris, bénéficient des mêmes libertés de circulation que partout sur le territoire national, y compris métropolitain. C'est l'honneur et la chance de la France que de compter parmi ses territoires ces richesses situées sur l'ensemble du globe. Nous devons consacrer les moyens nécessaires pour qu'ils disposent des mêmes droits que leurs compatriotes métropolitains.