Par cet amendement, nous demandons que les transports soient gratuits pendant la crise épidémique, au moins pour les personnes contraintes de prendre les transports en commun pour aller travailler.
Cela me permet de lancer de nouveau une alerte à propos du 11 mai. Je répète que nous assistons depuis deux semaines, dans les transports en commun franciliens, à une situation d'impréparation qui n'a pas été rectifiée par les opérateurs s'agissant de la fréquence des rames et des trains par rapport au nombre d'usagers déjà présents. Je crains fort, d'après les informations dont nous disposons, que nous observions le même degré d'impréparation problématique le 11 mai.
Il me semble qu'il faudrait qu'un rapport sur la gratuité l'étudie, d'une part, sous l'angle de la nécessité d'une bifurcation écologique pour l'avenir, qui doit conduire à toujours privilégier les transports en commun aux dépens de la voiture individuelle, et d'autre part, sous l'angle de la nécessité sociale pour tous ceux qui se trouvent aujourd'hui dans l'obligation de se déplacer pour travailler alors qu'il s'agit souvent des plus défavorisés qui sont dans les situations financières difficiles que l'on connaît.