Certains, alors qu'ils ont des maladies graves, connaissent un isolement total ; des familles sont déchirées ; dans ma circonscription, des enfants de trois ou quatre ans se trouvent tout seuls, loin de leurs familles, depuis deux mois et demi, et pleurent tous les jours au téléphone. Peut-on crier bravo et annoncer que le travail est fini ? Non, il ne l'est pas, comme les consulats eux-mêmes le soulignent.
Monsieur le ministre, pardonnez mon emportement. Vous savez très bien que ma position est constructive et que les amendements que j'ai déposés en commission l'étaient aussi ; le rapporteur pourra en témoigner.
Croyez-moi, s'agissant des Français bloqués à l'étranger, le travail n'est pas fini : il reste de nombreuses souffrances et déchirures, certains se trouvant dans un état psychologique grave.
Non, vous ne pouvez pas crier bravo et prétendre que c'est fini, plié, terminé !