Je précise qu'Antoine Savignat et moi-même ne nous étions pas concertés pour déposer ces amendements identiques. Il est question d'urgence : l'urgence nécessite une intervention rapide, et non un délai allant jusqu'à trente mois comme dans le cas de l'une des ordonnances. Nous avons besoin d'actes qui correspondent aux arguments utilisés par le Gouvernement pour déposséder le Parlement de ses prérogatives essentielles.
Par ailleurs, tandis que nous parlons, le Gouvernement continue à déposer des amendements, ce qui prouve encore une fois qu'il ne faut pas confondre vitesse et précipitation. Même si l'urgence est réelle, il devrait envisager les choses plus posément qu'il ne le fait.