Pardonnez-moi cette digression, monsieur le président. Monsieur le rapporteur, vous avez excellé en commission ; vous nous avez défendus en digne représentant du Parlement. Je ne comprends pas pourquoi nous nous dessaisissons ainsi pour une durée que rien ne justifie, qui tombe du ciel. Six mois, c'est beaucoup ; deux mois, c'est un bon délai, d'autant qu'il est lié à la fin de l'état d'urgence. Si celle-ci était repoussée au mois de septembre, comme j'ai compris que vous l'envisagiez, nous aurions ensuite deux mois pour mettre un terme à ce dispositif exceptionnel d'ordonnances fourre-tout.