Mes collègues vous ont expliqué pourquoi nous souhaitions que soient supprimés les alinéas 3 et 4.
Pour ma part, je vous invite à lire l'exposé des motifs du présent amendement dans lequel sont repris les propos de Simone de Beauvoir : « N'oubliez jamais qu'il suffira d'une crise politique, économique ou religieuse pour que les droits des femmes soient remis en question. Ces droits ne sont jamais acquis. Vous devrez rester vigilantes votre vie durant. »
Nous avons profité de cet amendement, jugé recevable, pour glisser dans l'exposé des motifs le texte d'un autre de nos amendements, hélas déclaré irrecevable. J'aimerais obtenir une réponse, tout comme j'aurais souhaité que vous répondiez à la question de la gratuité des masques. Vous avez le droit de ne pas être d'accord avec nos propositions, vous avez le droit de ne pas voter nos amendements, mais vous pourriez tout de même prendre la peine de les examiner, surtout quand ils sont signés, comme celui-ci l'était, par plusieurs députés de divers bancs. En l'espèce, l'amendement a été proposé, la première fois, par Albane Gaillot – rendons à César ce qui appartient à César – , mais nous avons été nombreux à le soutenir. Une tribune a même été publiée dans la presse à ce sujet.
Je le répète : vous avez le droit de ne pas voter cet amendement mais qu'au moins l'on nous explique en quoi il est irrecevable dans le cadre de l'examen d'un projet de loi portant diverses dispositions urgentes liées à la crise sanitaire. Il y a urgence !