Je comprends très bien votre souci, monsieur le ministre, de laisser des délais raisonnables pour organiser les élections. Qu'un délai d'un mois soit trop court, je l'entends ; mais si le second tour des municipales a lieu en juin, c'est de ce délai qu'on disposera. Que l'été ne soit pas une bonne période pour mener une campagne électorale, je le conçois aisément ; mais si les élections se tiennent à la rentrée, la situation sera la même.
En l'espèce, je vous parle d'organisations professionnelles, d'instances dirigeantes de sociétés ou d'associations pour lesquelles rien ne s'oppose à ce qu'elles bénéficient d'un délai court. Elles savent s'organiser, vous savez. Elles ne nous ont pas attendus pour le faire. Encore tout à l'heure, une fédération sportive me demandait si j'étais disponible pour participer à son assemblée générale le 27 juin. Ces instances ont pris leurs dispositions avec les moyens techniques idoines. Rien ne s'oppose à l'organisation de ce type de scrutins.