Il vise à proposer aux comités sociaux et économiques des entreprises de déroger exceptionnellement cette année, en raison de la crise, à la non-fongibilité entre leur budget de fonctionnement et leur budget des oeuvres sociales. Il serait ainsi proposé aux CSE d'affecter aux oeuvres sociales, par délibération, une partie de leur budget de fonctionnement, dans la limite de 50 %, afin qu'elles puissent mieux accompagner les familles des salariés dans les activités culturelles et sociales dont elles s'occupent.
Je précise que cette demande est motivée par le contexte particulier. Ces derniers mois, les CSE se sont le plus souvent réunis de façon dématérialisée, à distance, de sorte que leurs budgets de fonctionnement ont été moins entamés qu'à l'accoutumée. Il s'agit donc d'une mesure réellement exceptionnelle, complémentaire, je crois, de celle que nous avons prise pour les tickets-restaurant. Comme le soulignaient nos collègues hier, certains CSE ne verront par leur budget des oeuvres sociales augmenter, grâce à l'affectation des tickets-restaurant périmés au fonds dédié au soutien des restaurateurs. Il s'agit donc, pour les CSE, de prélever des sommes dont ils n'auront pas l'usage pour décider de l'affecter aux oeuvres sociales.