J'ai cosigné, ainsi que nombre de mes collègues de la commission des affaires culturelles, cet amendement de ma collègue Aurore Bergé car le sujet est d'importance. Je le connais bien, puisque que je suis l'élu de la circonscription où a été créée, à l'initiative d'André Malraux, la première maison de la culture, où se tient chaque année depuis 1977 le Printemps de Bourges, et où sont implantés de nombreux équipements culturels, comme l'École nationale supérieure d'art ou le centre d'art contemporain Transpalette.
La crise sanitaire touche très fortement ces structures : il n'y aura pas cette année, pour la première fois depuis 1977, de Printemps de Bourges ; la maison de la culture est fermée. Je suis sollicité par de très nombreux intermittents, qui sont des acteurs majeurs de la vie culturelle française et qui ont accueilli très favorablement les récentes et belles annonces du Président de la République et du ministre de la culture. Reste la question soulevée par Aurore Bergé : que va-t-il se passer pour ceux qui ont beaucoup travaillé en 2019 et peu ou presque pas cette année ? Tel est le cas de Charlotte van der Bitten, une intermittente qui m'a écrit cette semaine. Il faut trouver une solution pour cette artiste et pour tous ceux qui vont passer par ce trou dans la raquette, notamment les intermittents travaillant dans l'événementiel. Il s'agit certes d'une demande de rapport de plus, mais il faut que le ministre des relations avec le Parlement l'entende et que le Gouvernement apporte très rapidement une réponse à tous les intermittents du spectacle.