Il en va de même en ce qui concerne l'APD à Haïti, Madagascar et les Comores, trois pays de la zone de solidarité prioritaire. À Mayotte, par exemple, la faiblesse de notre APD aux Comores, qui tourne autour de 10 millions d'euros par an, ne permet pas l'espoir de voir ce pays se développer, alors que le coût de l'immigration clandestine comorienne y représente, pour les seuls secteurs de l'éducation et de la santé, une dépense budgétaire annuelle de plus de 300 millions d'euros.