Madame la ministre, je veux revenir sur l'enjeu d'internationalisation de nos artistes. À cet égard, nous saluons l'effort conséquent que votre ministère a réalisé avec l'augmentation du budget du Bureau Export. Pouvez-vous nous préciser la trajectoire que vous souhaitez donner à ce bureau et, plus largement, à l'internationalisation et à l'export de nos artistes ?
Ma deuxième question porte sur les quotas et les règles applicables à l'audiovisuel. La loi du 7 juillet 2016 relative à la liberté de création, à l'architecture et au patrimoine a encore durci les quotas de diffusion radiophonique, qui étaient déjà assez contraignants. Or, l'assiette sur laquelle les quotas sont assis doit être suffisante pour permettre aux acteurs d'assumer leurs obligations. Dès lors, on peut s'étonner que certains artistes français qui font notre fierté à l'international ne soient pas comptabilisés, du fait qu'ils chantent en anglais. De même, il est regrettable que les titres français ne puissent être joués en haute rotation, ce qui nuit malheureusement à la diversité de nos artistes. Face à l'enjeu de la diversification culturelle, ces règles conduisent parfois à une forme d'uniformisation des oeuvres diffusées sur les ondes.