Ce premier bilan doit maintenant se traduire concrètement dans la période de crise que nous connaissons. Nous savons que celle-ci va entraîner des restructurations et des difficultés ; dans ce contexte, c'est notre rôle que de fournir un accompagnement. Notre programme est clair : il inclut le plan d'urgence qui a été mis en oeuvre très rapidement et dont la communauté économique reconnaît l'efficacité, le plan de soutien à certaines filières, dont le tourisme – comme annoncé la semaine dernière – , l'automobile et l'aéronautique, enfin un plan de relance de l'ensemble de l'économie qui s'appuiera sur le plan de relance européen.
C'est grâce à ces outils, et en nous concentrant sur le maintien ou la relocalisation de certaines chaînes stratégiques, comme sur des projets très concrets auxquels nous travaillons tous les jours, que nous résoudrons la question de la souveraineté, laquelle ne se réduit peut-être pas à un petit cube de bouillon.