Nous voici maintenant une semaine après le début du déconfinement mis en oeuvre par le Gouvernement dans notre pays. L'heure est venue de commencer à en dresser le bilan.
Tout d'abord, force est de constater que ce déconfinement a permis, dans une certaine mesure, une reprise de l'activité, ou en tout cas une accélération de cette reprise pour les entreprises qui avaient pu continuer à travailler durant ces deux derniers mois. C'est le cas, en particulier, des près de 400 000 commerces non alimentaires autorisés à rouvrir dans l'ensemble du territoire, ainsi que des secteurs des travaux publics et de l'industrie automobile, qui ont bénéficié d'une autorisation de reprise complète de l'activité. Notre économie a été durement frappée par le confinement employé pour endiguer la pandémie de covid-19 ; de ce fait, la reprise des affaires est une bonne nouvelle pour tout le monde.
Tous les secteurs de notre économie n'ont toutefois pas cette chance, puisque certains d'entre eux ne sont pas concernés par le déconfinement. Une semaine après le 11 mai, ces secteurs sont toujours au point mort. Je veux parler du tourisme, de l'hôtellerie-restauration et de la culture, dont certains de mes collègues parleront sans doute plus amplement. Nombreux sont encore les acteurs économiques qui n'ont, pour l'instant, pas pu bénéficier du retour des clients.
L'urgence est pourtant là, après deux mois de chiffre d'affaires nul. Nous devons leur prêter une attention particulière. Une semaine après le début du déconfinement, au fur et à mesure que d'autres commerces rouvrent, nous voyons bien que des mesures sanitaires pourraient être mises en place afin de leur permettre un retour progressif à l'activité. D'autres pays, comme l'Allemagne ou l'Italie, ont déjà entamé cette réouverture, avec des innovations qui permettent d'assurer la distanciation sociale. Il faudra d'ailleurs m'expliquer pourquoi les cinémas sont fermés, alors que le Parlement est ouvert.