Or nous constatons aujourd'hui qu'en raison de nombreuses contraintes que l'on peut qualifier de bureaucratiques – certes indispensables du point de vue de la certification, mais ralentissant grandement la production et la commercialisation des masques – , nombre de nos concitoyens ont été contraints de se rabattre sur des masques chirurgicaux. Ceux-ci sont disponibles en quantité, depuis quelques jours, dans les grandes surfaces, les bureaux de tabac et les pharmacies. Néanmoins, ces commerces commercialisent souvent les masques au prix plafond, 95 centimes l'unité, qui est relativement élevé. Il faut en effet en moyenne trois masques par jour et par personne ; pour un foyer de trois personnes, cela représente un budget d'environ 180 euros par mois, ce qui est relativement important.
Concernant les tests, nous observons aussi des difficultés sur le terrain. Le Gouvernement a annoncé qu'il fallait tester massivement la population et réaliser 700 000 tests par semaine, ce qui est très bien. Nous constatons toutefois que les tests sérologiques ne sont toujours pas validés par le CNR, le centre national de référence.