On se demande pourquoi, alors que certains d'entre eux ont passé avec succès l'étape des tests internes. Quant aux tests PCR, ils ne sont accessibles que sur ordonnance d'un médecin, ce qui ralentit l'identification des porteurs du virus.
Je souhaitais appeler l'attention du Gouvernement sur ces deux points qui me paraissent importants. On dit qu'il faut tester massivement mais on constate une différence entre ce qui est annoncé dans les médias et la réalité du terrain – parfois en raison d'instructions des ARS, les agences régionales de santé.
J'aimerais conclure en évoquant les cliniques. Comme l'a très bien dit mon collègue Julien Aubert, nous devrons faire face à une deuxième vague. Il ne s'agira pas forcément de cas de covid-19 mais peut-être de malades victimes d'une perte de chance, qui auraient dû être opérés et ne l'auront pas été. Il faut d'urgence libérer les blocs opératoires et permettre les interventions chirurgicales. Je souligne enfin la nécessité d'indemniser, par le versement de primes, les soignants des cliniques privées qui se sont trouvés en première ligne. C'est le cas notamment dans le Haut-Rhin, qui a durablement souffert de l'épidémie de covid-19. Les cliniques étaient alors en première ligne, sur le front ; il faut impérativement que leurs soignants soient eux aussi remerciés de leur travail.