Quant aux lycéens, à six semaines de l'échéance, des centaines de milliers d'élèves de première ignorent encore si l'oral de français sera ou non maintenu. L'attente est de plus en plus difficile pour les intéressés et les familles dont j'ai reçu le témoignage ne goûtent pas vraiment ce que le ministre a dit au Journal du dimanche. Il y affirme, avec brio sans doute, mais avec tout de même là encore une pointe de mépris : « Les élèves me remercieront dans dix ans, en se souvenant de leur lecture de Phèdre durant le confinement ».