Le livre apprend, le livre questionne, le livre est aussi un formidable vecteur de connexion avec l'autre, qu'il soit d'une autre latitude, d'une autre culture ou d'un autre temps. Les jurys Goncourt et Renaudot viennent de remettre leur prix à deux auteurs, Eric Vuillard et Olivier Guez, qui, au-delà de leur indéniable talent littéraire, nous rappellent à quel point les extrémismes sont aussi des mirages. Je salue la politique de l'État en direction de l'économie du livre, qui a pour finalité la promotion et le maintien de la diversité éditoriale, le développement de la création littéraire, la diffusion la plus large possible du livre et des pratiques de lecture. Ce sont des priorités essentielles pour préserver la place du livre dans nos pratiques culturelles. La diversité de la création littéraire française permet également de diffuser nos valeurs à l'étranger. Au-delà de l'accessibilité du livre et du développement de la diversité – je salue d'ailleurs la nomination de Mme Leila Slimani comme représentante du chef de l'État à la francophonie – pouvez-vous nous expliquer comment vous comptez, en lien avec le ministre des affaires étrangères, diffuser et promouvoir les auteurs français auprès du public étranger ?