Cette deuxième lecture nous réunit aujourd'hui, et je m'en réjouis. Le temps n'est plus aux regrets, et je ne m'étendrai pas sur ceux que l'on pourrait nourrir, même si nous aurions aimé que cette deuxième loi portant sur les questions agricoles soit l'occasion de reprendre l'ensemble des amendements que nous avions adoptés, mais qui ont été censurés par le Conseil constitutionnel. Je pense aux excellents amendements de mon collègue Guillaume Garot sur les chaînes nutritionnelles, ou à ceux que j'avais moi-même déposés sur l'agriculture de groupe. La concertation a ici quelque peu fait défaut.
Cette loi arrive au bon moment, après la crise du covid-19, au moment précis où l'ensemble des filières que nous évoquons ont connu de terribles secousses et vu leur chiffre d'affaires s'effondrer, en raison de la fermeture des cafés, hôtels et restaurants, mais aussi de celle des sections de découpe de la grande distribution et de l'arrêt des événements festifs ; et de grandes interrogations continuent de peser sur la saison estivale. Ces entreprises ont besoin de signaux positifs. Les brasseurs lorrains ont vraiment apprécié, cher Thierry Benoit, l'amendement que nous avons rédigé ensemble sur la question de l'origine.