Non, cela ne se mange pas, mais la question reste la même. Elle vaut aussi pour les masques : cela me gêne, en ce moment, de porter un masque « made in China » – je préfère acheter un « made in France ».
La démarche du Gouvernement et des députés visant à renforcer l'information du consommateur vaut, à plus forte raison, pour un produit alimentaire, mais aussi pour de nombreux autres produits.
La notion de haute valeur environnementale, évoquée par Dominique Potier et à laquelle nous avons ajouté la haute valeur nutritionnelle et sociale, pourrait être valorisée dans l'étiquetage. Nous avions évoqué, lors des états généraux de l'alimentation, l'apposition de la mention « bleu, blanc, coeur » pour les produits riches en oméga 3. Ces sujets méritent d'être approfondis pour trouver une traduction dans de futures dispositions.
Je réitère les encouragements que j'avais adressés en première lecture à la rapporteure. Le groupe UDI et indépendants participera à la belle unanimité en votant la proposition de loi.