décident précipitamment de doter la mission d'information des pouvoirs d'une commission d'enquête, alors qu'elle était censée se consacrer au contrôle de l'état d'urgence en vigueur jusqu'au 10 juillet.
En effet, si la commission des affaires sociales avait validé les conditions de recevabilité juridique de notre commission d'enquête, elle aurait empêché la création d'une commission pilotée par La République en marche et par Les Républicains ; et si elle les avait invalidées, la commission d'enquête dont il est question aujourd'hui n'aurait pas pu voir le jour non plus.
Vous conviendrez que ce blocage organisé de l'instruction de notre droit de tirage et cette accélération brutale du calendrier ont toutes les apparences d'une manoeuvre grossière visant à ne pas bousculer l'ordre établi. Pourquoi avoir déployé tant d'ingéniosité pour nous empêcher d'exercer notre droit de tirage, droit fondamental de l'opposition ?