Nous arrivons au terme de l'examen de ce nouveau projet de loi d'urgence face à la crise, projet de résilience des dispositifs économiques et administratifs qui démontre une nouvelle fois aux Français, mais aussi à nos partenaires et aux acteurs économiques internationaux, le sérieux de la majorité, ainsi que sa capacité à adapter très rapidement le cadre normatif et à contrer la situation.
Certains ont raillé la diversité des sujets abordés dans le texte et l'ont qualifié de fourre-tout. Or les défis et les inquiétudes auxquels font face les Français sont très divers : contrats de travail, avenir professionnel, organisation des services publics, avenir des finances publiques, autant d'interrogations qui exigent des réponses rassurantes de la part de l'État. C'est bien l'objet du projet de loi, qui comporte de nombreuses dispositions et avancées essentielles pour gérer au mieux les conséquences de la crise.
Tout d'abord, des mesures inédites viennent préserver l'emploi. Notre message est clair : tout sera fait pour accompagner les salariés et les entreprises. Dès le début de la crise, l'État a choisi de protéger massivement les emplois et les compétences, en renforçant le dispositif d'activité partielle : 12 millions de salariés ont profité de ce « bouclier social » le plus protecteur d'Europe, largement salué dans cet hémicycle et par nos partenaires.